Le savon à raser Martin de Candre, une formule unique et inchangée depuis 1989.

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Rosine-Dauge-creation-de-parfums-en-2002.jpgImaginé dans un petit atelier de campagne, rien ne prédestinait le savon à raser Martin de Candre à devenir un incontournable du rasage traditionnel à l’échelle mondiale. Depuis sa première recette à ses premiers emballages, la création de ce savon artisanal était une affaire de récupération qui s’inscrivait dans une logique du « zéro gaspillage » déjà très en avance sur son temps. Avec l’émergence des réseaux sociaux, des forums et des blogs, la réputation du savon à raser MdC a dépassé en quelques années les frontières françaises ! Découvrez les anecdotes autour de la création du produit phare Martin de Candre et les caractéristiques qui ont hissé ce produit hors du commun comme le meilleur savon à raser du marché.

Rosine-Dauge-creation-de-parfums-en-2002.jpgLorsqu’un concours de circonstances permet l’innovation…

Pour parler du mythique savon à raser Martin de Candre, il faut remonter dans les années 1980. À cette époque, Rosine DAUGE, fondatrice de la savonnerie Martin de Candre, élaborait ses formules sous le regard avisé d’André CHAPUIS un ami de la famille, chimiste de formation et expert en saponification traditionnelle et création de parfums. Grâce à ses connaissances pointues du métier de savonnier et de parfumeur, Rosine a beaucoup appris à ses côtés. Dès le début, les trois huiles de base utilisées pour les fabrications des savons de toilette étaient l’huile d’olive, l’huile de palme et l’huile de coprah. Cette dernière, extraite de la pulpe de la noix de coco, sert à donner l’onctuosité au savon et son pouvoir moussant. En 1989, Rosine eut un surplus en huile de coprah et pour éviter son gaspillage, elle chercha à mettre au point une recette nécessitant un apport conséquent de cette huile de coco. En se penchant sur les écrits des savonniers-parfumeurs du XIXème et en faisant part de ses recherches à André CHAPUIS, elle imagina une recette de savon simple et efficace pour faciliter la routine rasage de ces messieurs. Les essais furent des plus concluants: la mousse était très abondante et onctueuse, le parfum léger et rafraîchissant, le tout était des plus agréables sur la peau ! Une soixantaine de pots sont ainsi fabriqués pour terminer le fût d’huile de coprah. Grâce à cette excellente optimisation de la matière première, le premier savon à raser Martin de Candre est né…

Rosine-Dauge-creation-de-parfums-en-2002.jpgLes premières séries du savon à raser MdC.

Dans les années 1970, Rosine fabriquait trois crèmes entièrement naturelles et sans conservateur: un « après-bain » à base de menthe et ginseng, un « après-soleil » à base d’aloe vera et un « anti-cellulite » à base de lierre grimpant. Par la suite, ces cosmétiques n’ont pas pu être poursuivis car la réglementation en vigueur exigeait leur fabrication en laboratoire. Avant l’arrêt de leur production, ces crèmes étaient alors conditionnées dans des pots en opaline sérigraphiée, issue d’une pierre naturelle subtilement laiteuse, très en vogue à l’époque. Pour écouler son stock restant, Rosine utilisa ces pots d’opaline pour conditionner les premiers savons à raser. Encore une fois, rien n’était perdu, tout avait vocation à être transformé ! À l’aide d’une cuillère à soupe, Rosine remplissait ces contenants de pâte à savon puis les laissait sécher sur les étagères de son atelier. Après quelques mois de séchage, elle retirait au couteau le « chapeau » du savon puis tassait au pouce la pâte vers le fond du pot pour obtenir un savon à raser bien compact, sans bulle d’air. Pendant des années, les 200 pots qu’elle fabriquait par an étaient tous élaborés suivant ce long procédé très manuel.

Rosine-Dauge-creation-de-parfums-en-2002.jpgUn procédé de fabrication à l’ancienne avec des matières premières nobles, issues de la nature.

La saponification du savon à raser MdC s’inspire du procédé marseillais de « l’empâtage à chaud ». Dans un premier temps, cette recette authentique et traditionnelle consiste à mettre en contact les huiles végétales et le sel caustique dans un chaudron. Ensuite, pendant une trentaine de minutes, le mélange cuit à feu doux pour activer la réaction de la saponification et assurer une parfaite neutralisation de la potasse caustique. Chez Martin de Candre, nous effectuons nos fabrications dans un ancien pétrin de boulanger. Les huiles végétales sont fondues à environ 50 degrés avant l’ajout de la potasse. La température de la cuve étant parfaitement maîtrisée, elle ne dépassera jamais les 90 degrés pendant la saponification. Les acides gras et vitamines des huiles sont ainsi préservés dans la pâte. À la fin du temps de cuisson, le mélange translucide s’est transformé en une appétissante pâte à la texture chantilly… Les parfums aux huiles essentielles sont ajoutés en fin de fabrication. Grâce aux cires et aux résines d’arbres contenus dans chaque formule de parfums, leur tenue sera parfaite dans le temps. Les pots de rasage sont ensuite remplis à la main puis laissés sécher quelques mois dans l’atelier.

Rosine-Dauge-creation-de-parfums-en-2002.jpgUn produit d’atelier devenu Top 3 mondial : quand la qualité française dépasse les frontières de l’hexagone.

Ce n’est qu’à partir de 2014 que le premier savon de rasage MdC associant les notes de Lavande, Menthe et Romarin fût baptisé « l’Original ». En effet, avec l’étoffement de la gamme, il fallut distinguer chaque création olfactive de ses prédécesseures. La base du savon, riche en huile de coprah, est déclinée à ce jour en 5 parfums et un nature pour convenir aux peaux les plus sensibles. Elle permet d’obtenir une mousse d’une densité remarquable en seulement quelques tours de blaireau ! Ce « coussin » de mousse forme un film protecteur qui enveloppe et protège la peau pendant et après le rasage. En effet, la glycérine favorise une bonne hydratation de la peau et son toucher velours après utilisation. Grâce à cette formule douce et respectueuse de la peau, votre routine rasage sera d’un confort et d’une efficacité exceptionnels. Les adeptes du savon à raser MdC saluent également l’incroyable longévité d’un pot format Classique contenant 200 g de pâte. Ce savon permet un rasage quotidien pendant 365 jours minimum. De quoi rentabiliser sans nul doute votre produit ! Voilà un savon de rasage naturel, artisanal et français qui va révolutionner durablement votre quotidien !

La singularité du savon à raser MdC tient à son savoir-faire inspiré par les maîtres savonniers marseillais du XIXème siècle. Sa notoriété s’est faite de façon organique, grâce aux forums des inconditionnels du rasage à l’ancienne (ex: le coupe-chou club), sensibles à la qualité artisanale française. Si la gamme rasage MdC s’est développée sous le signe du succès, elle le doit aux recommandations et encouragements de sa communauté d’adeptes présente un peu partout à travers le monde. Ce référencement naturel et la réputation internationale du savon à raser MdC sont la preuve qu’un produit vrai, simple (mais non pas basique), fabriqué avec conscience parle de lui-même. Sa production responsable et sa longévité d’utilisation sont tournées vers le monde de demain. 2023 révèlera de nouvelles et très attendues pépites MdC. De belles aventures sont à venir…

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